LofYann-Fanch Perreau20 sept. 20231 min de lectureParmi la cantine de l'équipageà l'écriture-virage d'un texte-truc-machin-beausur l'âme en archipelsle capitaine, encore paumé au largedans sa barbe de barbaresalé a gueulé que la haine de la mer s'apprendici dans la rinceurdu sel, la bourrée viscéraletes tripes mêlées infâmes à celles des poissonséventréesaux pieds de chaque marinelle prend naissance à quelques plongeonsdes cabinesdes engeluresdes contemplations sans parolesdites ou avancéesconfidences des pluies douceset toutes ces misères simples échouéessur les berges des Iles LofotenLa haine de la merhachée pour la guerre, noire, duretueuse immobilesi lointaine des couchers, des levers du soleilà des miles des vacanciersla mer, qu'on ne pardonne pasmais on y pêche sur ses pentes comme on pâturedans la fraîcheur des stations la viande se gave des herbes glacéesentre les crevassesles puits sans fondson pêche quasiment avec la canne de l'irréelpuisque ça vit ici, partout, autour, à toutes les températures"un peu comme le Balakirev", disait-ilIl est drôle de détester autantce qui fait vivre et teniret son semblablece paysage de montagnes tenues par les flotsla houle comme un ventles avalanches en tempêteLe froid brisait l'âme en archipelsfilet d'îles minces épinglées dans la douleur des forçatset hors de toutes les cartesles haines salées se développent pour déchirerles yeux sur les flots statiques des Lofoten
AstonatoA bord du Balakirev on hissait le drapeau d'un ciel impossible celui qui repose dans un monde d'épaves au plus profond de la mer solaire...
CavalcadourIl y a dans leurs yeux à ces vioques du bout des pierres quelque chose d’un belvédère de fin du monde qui, réverbérant l’angoisse, disent...
Grande-BaleineSur l’île de Grande-Baleine les poètes sont conteurs d’avenir font marchandes de quatre saisons à partager le fruit défendu, fendu des...
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