Grande-BaleineYann-Fanch Perreau1 sept. 20231 min de lectureSur l’île de Grande-Baleineles poètes sont conteurs d’avenirfont marchandes de quatre saisonsà partager le fruit défendu, fendu des beaux mystèresinvisible transportcuisiné dans la graisse du temps, la Chair du Poèmechauffée aux soleils On la surnomme l’envers-de-l’orageou le dessert des angesfaisant toboggan sur la foudreSe cuit la pulpe du mot musical on coupe ses fibres oniriquesnourrissant mieux, mieux encoreque les pêcheurs d’absolu les fous armés de leurs cannes à concepts - de patiences infinies – d’échecs – d’alcoolA Grande-Baleine ils se font sémaphoresles gueuleurs d’irréel se refilent les codes entre euxpour souper du même repas, l’épicer pareillement, copiant l’un sur l’autre avec des fleurs qu’on ne trouveplus que dans l’espoirou pendant la révolte des landesTout ça pour sentir sur la languela Chair vivante du poème humain !
LofParmi la cantine de l'équipage à l'écriture-virage d'un texte-truc-machin-beau sur l'âme en archipels le capitaine, encore paumé au large...
AstonatoA bord du Balakirev on hissait le drapeau d'un ciel impossible celui qui repose dans un monde d'épaves au plus profond de la mer solaire...
CavalcadourIl y a dans leurs yeux à ces vioques du bout des pierres quelque chose d’un belvédère de fin du monde qui, réverbérant l’angoisse, disent...
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